La violence dans le couple adolescent ou adulte se passe toujours de façon cyclique. Cette violence est souvent minimisée. On se dit que ce n’est pas grave, que cela va passer. Mais elle suit un processus dit «cercle vicieux» orchestrée par l’agresseur. Elle a tendance à se répéter et à s’amplifier. Il est difficile d’en sortir sans aide extérieure.

La violence est un délit. Elle est punie par la loi. Seul l’agresseur est responsable de ses actes.

1- Les manifestations de la violence

Plusieurs formes de violences existent.

Les violences psychologiques : Insultes, critiques, dénigrement, isolement, menace, intimidation, humiliation, contrôle, surveillance, chantage, harcèlement… Insidieuse, cette forme de violence ne se voit pas. Mais elle atteint profondément l’estime de soi.

Les violences physiques : Gifler, secouer, mordre, griffer, brûler, étouffer, bousculer, frapper avec un objet…
La violence physique n’est pas forcément synonyme de violence de couple. Elle est toutefois plus facile à prouver car elle laisse des marques sur le corps.

Les violences sexuelles : Viol, rapport sexuel violent (morsure, pénétration violente), positions forcées, imposer des accessoires…

Les violences économiques : Contrôler, obliger à rendre des comptes, refuser que l’autre travaille à l’extérieur, voler…

2- Le cycle de la violence

Dans le couple, la violence se manifeste à travers la volonté de dominer, de posséder et d’humilier l’autre, de le réduire à l’état d’objet.
Certaines victimes sont paralysées par l’emprise de la peur… Elles ne sont pas consentantes pour autant. La plupart des victimes se sentent coupables et sont souvent confrontées au rejet, aux accusations et à la minimisation des faits. Beaucoup de victimes ont honte ; peu osent porter plainte.

Le silence et le secret ne profitent qu’à l’agresseur. Céder n’est pas consentir.

Si on n’y prend garde, le cycle peut retourner à l’étape initiale.

3- Les réactions à la violence

Ton corps t’appartient… Tu dois réagir à la violence que tu subis.