L’avortement provoqué clandestin ou avortement à risque est une intervention volontaire non prévue par la loi, visant à interrompre l’évolution  d’une grossesse non désirée. Cette interruption est faite soit par des prestataires qualifiés ou non qualifiés, soit dans un contexte où les conditions sanitaires
minimales n’existent pas, voire les deux.
Selon l’Oms, l’avortement est une interruption de grossesse avec expulsion complète ou non du produit de conception avant 22 semaines d’aménorrhée, avec un foetus qui pèse moins de 500g.

Les causes des avortements provoqués

Plusieurs causes sont évoquées pour justifier les avortements. Il s’agit notamment de :

Plusieurs causes sont évoquées pour justifier les avortements. Il s’agit notamment de :

  • la peur de la réaction des parents après une grossesse non désirée;
  • l’abandon par l’auteur de la grossesse ;
  • l’incapacité d’assurer les responsabilités financières de la grossesse et de l’éducation de l’enfant ;
  • la peur du rejet par la famille et les ami(e)s ;
  • la honte d’avoir un enfant à un jeune âge ;
  • la crainte de ne pouvoir se marier si on a un enfant naturel ;
  • les perturbations scolaires.

Si une jeune fille enceinte constate des phénomènes comme des saignements, le gonflement des pieds, etc., cela peut constituer le début d’un avortement ; elle doit se rendre de toute urgence dans un centre de santé.

Les conséquences des avortements provoqués

Les conséquences des avortements provoqués peuvent être d’ordre :

  • physique : hémorragie grave, risque d’infection, perforation de l’utérus, incontinences, destruction de l’appareil génial, décès…
  • social : divorce des parents, conflits familiaux, infidélité, perturbations scolaires, rejets par l’entourage ou la société,
  • psychologique : stress, angoisse, suicide, dépression, rejet, etc.,
  • pénal : condamnation, amendes, etc.