Entre 15 et 19 ans, la période où l’on découvre et façonne sa sexualité, les jeunes ont tendance à penser que la pornographie est la seule source d’éducation sexuelle. Mais la pornographie reste une fiction. Elle est loin de la réalité. La sexualité n’est pas le contact direct des organes génitaux comme dans la pornographie. Elle ne doit pas devenir la référence à laquelle vous comparez votre partenaire dans ses performances sexuelles. La pornographie est commerciale.
Veux-tu contribuer à enrichir ceux qui réalisent ces films de pornographie ?

La pornographie peut pousser vers un apprentissage négatif de la sexualité. En effet :

  • Les jeunes tendent à accepter le sexe oral à un âge plus jeune, sans tenir compte des risques d’Ist,
  • Les garçons cultivent la violence et l’hostilité envers les filles,
  • La pratique du multipartenariat est jugée normale,
  • Regarder un film pornographique pousse à penser que la sexualité est réduite au passage à l’acte, sans protection, sans tendresse entre les partenaires, avec
    parfois des pratiques sexuelles extrêmes,
  • Le fait d’arriver à l’orgasme en très peu de temps, en même temps que la femme et d’une façon parfois brutale et avilissante, est un mythe.

La relation sexuelle demande plus de sensualité, plus de tendresse, pour vivre une satisfaction sexuelle. A la longue, l’homme ou la femme qui se sert de film pornographique uniquement pour ressentir du plaisir peut être malheureux dans ses relations avec l’autre.

Comment aider mon adolescent à se sentir plus à l’aise de parler de sexualité ?

La chose la plus importante, c’est de faire savoir à votre adolescent que vous l’aimez.

Soyez disponible et ouvert si votre adolescent désire parler d’orientation sexuelle, mais ne leur imposez pas le sujet.

Encouragez votre adolescent à parler de santé sexuelle à un pédiatre ou un autre dispensateur de soins.