Chacun, chacune, dans une situation particulière, un jour, a pris un risque. Seul le test de dépistage permet de savoir si l’on est porteur ou pas du Vih/sida.

  • 1- Pourquoi  faire le test ?
    Parce qu’on souhaite connaitre son statut par rapport au Vih/sida
  • Parce qu’on a eu des relations sexuelles non protégées
  • Parce que le préservatif a craqué
  • Parce qu’on souhaite arrêter l’utilisation du préservatif
  • Parce qu’on a échangé des seringues en s’injectant des produits
  • Parce qu’on a connu un accident d’exposition au sang

2 – Où faire le test

  • Dans les centres de dépistage anonymes et gratuits
  • Dans les centres de planification ou sur prescription du médecin traitant dans un laboratoire

3 – Quand faire le test ?

Le test de dépistage peut être fait à tout moment mais un résultat négatif ne sera fiable que si la prise de sang a été réalisée plus de 6 semaines après la dernière prise de risque. Entre la prise de risque et le test, les relations doivent être protégées.

4- Que faire en cas de prise de risque ?

Au plus tard dans les 48 heures, se rendre aux urgences d’un hôpital, si possible avec le ou la partenaire. Un médecin évaluera le risque et pourra proposer un traitement d’un mois qui peut empêcher la contamination (traitement post-exposition). Si vous avez échangé des seringues, si vous vous êtes piqué avec une seringue ou un objet souillé avec du sang, rendez- vous aux urgences dans les 4 heures en amenant si possible le ou les objets pour une recherche de leur éventuelle contamination par le Vih ou les hépatites. Si la prise de risque date de plus de 48 heures, consultez un centre de dépistage, un centre de planification ou votre médecin, qui vous diront s’il faut faire un test et quand le faire.

5 – Grossesse et test de dépistage

Le test de dépistage est important pour la femme enceinte. Connaître son statut, c’est protéger l’enfant qu’on porte. Si la mère est séropositive, le virus peut être transmis à son enfant :

  • pendant la grossesse,
  • pendant l’accouchement,
  • par le lait maternel si elle allaite son bébé au sein.

6 – Comment réduit-on le risque de transmission parent-enfant ?

Avec un traitement efficace et un suivi médical, le risque de transmission du
Vih pendant la grossesse et l’accouchement est inférieur à 1 %. En revanche, il y a un risque de contamination par l’allaitement maternel. Si vous êtes porteuse du Vih, vous nourrirez votre enfant avec des laits de substitution (en
poudre) en utilisant le biberon.